Dans cette œuvre, je voudrais exprimer la lumière maternelle, la force féminine. Je peins cette renarde. Mais ici, je parle de l’humain, j’exprime la métamorphose, l’être qui traverse l’épreuve. Elle avance dans la brûlure, les flammes dévorent son corps. Elle porte le poids du féminin — chaleur, douceur, résilience. Le monde prend, le temps use, la douleur marque, mais cette lumière, elle, ne faiblit pas. Quand je peins, c’est cela que je veux faire ressentir. Le feu n’est pas destruction, il est purification. Il ne consume pas la vie, mais ce qui l’entrave. Il dévore les chaînes, les peurs, les doutes, les tristesses. Ce qui brûle, ce ne sont pas elle, mais les obstacles. Les murs invisibles qui l’empêchent d’avancer. Et quand tout s’achève, quand la cendre retombe, l’essence apparaît. C’est une métamorphose. Un renouveau intérieur, profond, essentiel. Et c’est cela aussi, être une femme. Les épreuves, l’attente, les luttes, chaque pas en avant dans ce monde incertain forgent la reconstruction, la métamorphose, l’existence pleine et entière.